Pour rappel, les parcelles ont été installées par couple dans chaque bloc de 400 ha, soit un total de 72 ha pour les deux sites comprenant chacun un couple de bloc (témoin et exploité). Tous les arbres de diamètre supérieur ou égal à 10 cm ont été marqués pour la mesure de la croissance, numérotés et identifiés. Diverses observations ont également été récoltées, elles concernent essentiellement l’état de l’arbre : tronc non circulaire à la hauteur de mesure, arbre étêté, tombé, mourant ou mort, …

Le taux de vérification du contrôle a dépassé les 95 % pour les deux sites avec un effectif total de plus de 28.000 arbres. Afin de pouvoir vérifier une telle quantité d’arbres, répartis en environ 250 espèces, en un laps de temps restreint, la méthode employée a été de parcourir chaque carré d’un hectare (n=72) par bande de 25 m de large. Deux allers et retours étaient donc nécessaires pour contrôler chaque carré. L’expert était situé en position centrale et vérifiait chaque pied à l’aide de la copie de l’inventaire correspondant (avec les noms scientifiques) et de deux compteurs botanistes de l’équipe avec lesquels les noms locaux étaient utilisés. Les arbres à identification problématique ont été particulièrement revus (tranche, feuille) et un échantillon botanique a été prélevé. Cette technique a permis de contrôler de 2 à 3 ha par jour à Mokabi, et de 3 à 4 ha à Loundoungou.

Dix-huit échantillons botaniques ont été collectés pour les deux sites et ont ensuite été déposés à l’herbarium de l’aménagement de la société CIB à Pokola.

Les deux bases de données correspondantes ont été mises à jour et harmonisées, aussi bien pour l’actualisation du nom scientifique que pour la collecte des observations. Outre la notification des erreurs d’encodage remarquées, des précisions relatives à l’état ou à l’environnement de l’arbre ont été apportées, comme les arbres morts récemment ou ceux situés sur une grande termitière. De tels renseignements fourniront à terme des données sur le taux de mortalité et sur l’action des termites (richesse du sol) en lien avec la croissance des arbres. Des modifications à apporter sur le terrain pour rectifier notamment des erreurs de numérotation des arbres ont également été fournies.